Aménager étape par étape votre poulailler pour l'hiver
En pleine saison hivernale, aménager le poulailler en conséquence est une préoccupation essentielle pour tout éleveur de gallinacées.
Chaque détail compte : de la litière moelleuse aux perchoirs stratégiquement positionnés, en passant par l’étanchéité du toit et des murs… Chaque élément contribue à créer un environnement confortable pour vos poulettes.
Suivez nos 7 étapes pour assurer à vos poules un abri chaleureux et cocooning pour passer l’hiver !
Etape 1 - courants d’airs : vérifier l’emplacement du poulailler
La première chose à faire pour contrer au maximum le froid en hiver, est de vous assurer que la localisation de votre poulailler dans votre jardin est optimale.
- Ce dernier est en plein milieu de votre terrain, soumis totalement aux vents dominants glacés ? Optez alors pour un lieu plus adapté, c’est à dire près d’un arbre, haie, clôture, contre un des murs de votre maison. Tout élément pouvant représenter une barrière naturelle contre les courants d’air ;
- Vous n’avez pas de végétation ou ne pouvez pas déplacer votre poulailler avec enclos ? Placez vous-même un brise-vent près de votre poulailler ou en dehors de votre enclos ;
- Jouez aussi sur l’orientation de votre poulailler pour minimiser l’exposition aux vents hivernaux forts qui viendraient s’y engouffrer. Une orientation est-ouest est souvent préférable, car elle limite l'impact des vents du nord et du sud, créant ainsi un espace plus abrité ;
- Vérifiez également qu’il n’y ait pas d’ouvertures supplémentaires au-delà de la porte et des fenêtres de votre poulailler. Observez bien chaque planche de bois, du sol au plafond, pour repérer des trous à reboucher !
Etape 2 - surélever le poulailler
Le froid pouvant s’infiltrer directement via le sol, il est intéressant de ne pas poser directement le poulailler au sol. Ou a minima, d’avoir la partie nuit surélevée. Et c’est d’autant plus vrai en hiver !
Nos poulaillers sur pilotis sont ainsi parfaits à cet usage.
Vous pouvez aussi le surélever à l’aide de pieds, ou de parpaings disposés aux quatre coins.
Enfin, nous proposons également des rehausses pour poulaillers, en particulier pour notre gamme Bassette XXL.
Etape 3 - vérifier l’étanchéité du toit de votre poulailler
Une fois la localisation optimisée, et les réparations principales faites, passons à l’imperméabilisation du toit.
Votre mission est de vous assurer que le toit ne laisse ni entrer de l’eau, ni sortir la chaleur. Inspectez-le alors avec attention, et n’hésitez pas à le doubler en ajoutant :
- une housse de protection anti-pluie côté extérieur ou une couche de feutre bitumé hydrofuge,
- une bâche sur le toit de votre parc à poules ou enclos,
- ou même créer un sous-plafond en intérieur avec des plaques de liège.
Dans l’optique où vous n’avez pas de toit pentu, vous pouvez aussi créer un système de gouttière pour récupérer l’eau de pluie et éviter qu’elle ne stagne et s’infiltre.
Etape 4 - imperméabiliser les murs
Pour rendre les murs de notre poulailler en bois imperméables, essentiel en hiver où l’humidité est reine, vous avez un allié naturel : l'huile de lin.
- Videz la litière du poulailler, retirez tous les éléments détachables ;
- Passez une couche d’huile de lin sur toutes les parties bois. En cas d’achat neuf de poulailler, passez-lui deux couches : une sur la partie intérieure, une sur la partie extérieure.
- Laissez sécher 24 heures ;
- Re-rangez le tout.
C’est 100 % naturel, ça protège contre les intempéries, les UV et même les champignons. Une véritable armure qui va conserver l’aspect du bois et le nourrir en profondeur !
Etape 5 - assurer une aération dans le poulailler
On peut être tenté en hiver de se dire qu’on va calfeutrer les aérations pour maintenir les cocottes au chaud. Mais c’est une fausse bonne idée. Vos volailles doivent respirer un air frais et sain à l'intérieur de leur maisonnette. Votre poulailler doit être aussi bien ventilé qu’en été !
Et si l'air ne circule pas assez, le taux d'humidité peut grimper en flèche à cause de la condensation. Et qui dit humidité dans le poulailler , dit maladies indésirables, comme la gale des pattes, ou encore les poux rouges... Ce qu’on veut éviter à tout prix.
La qualité de l’air peut aussi en pâtir, si l’oxygène ne se renouvèle pas dans le poulailler, et que l’azote contenu dans les déjections des poules ne s’évacue pas.
Pour toutes ces raisons, une simple chose à retenir : ne bouchez pas les aérations prévues à cet effet, au niveau des fenêtres et de la porte.
Etape 6 - doublez le tapis de litière pour le confort des pattes
Aménager une litière douillette est votre prochaine mission. Mettez-vous à la place d’une poulette rentrant de sa balade dans le froid (voire dans la neige). Elle sera bien contente de sécher ses pattes dans une épaisse couche de foin de ou de paille !
Notre conseil pour créer un cocon de chaleur optimal. : visez les 5 cm d’épaisseur minimum, et combinez deux matériaux.
- Placez d’abord une couche de copeaux de bois pour absorber les fluides et isoler du froid venant du sol ;
- Puis placez une couche de paille ou foin, pour le confort. Dans le pondoir, mettez double dose de paille de chanvre, à la fois pour protéger les oeufs du gel, et encore une fois, pour le confort de vos poules pondeuses et les inciter à y pondre.
Etape 7 - Rajoutez des perchoirs en hauteur
Autre solution de confort en hiver, si votre poulailler n’en dispose pas suffisamment. Installez des perchoirs supplémentaires en hauteur.
Elles apprécieront de toutes pouvoir se blottir les unes aux autres, en hauteur, plus éloignées encore du froid venant du sol.
Et puis, c'est dans leur nature de dormir perchées. Elles s’y sentent rassurées, éloignées davantage des prédateurs terrestres !