Qu’est-ce qu’un pou gris ?
Le pou gris, aussi connu sous le nom de pou broyeur mallophage, est un petit insecte parasite. Il se nourrit principalement des plumes, duvet et peau morte des oiseaux. Le pou gris est très virulent dans les poulaillers en été, période où les larves éclosent en masse.
Vous vous demandez si vous en êtes infesté ? On vous explique tout ce que vous devez savoir sur ce parasite externe de la poule, très différent du pou rouge !
Comment reconnaître un pou gris ?
Un pou broyeur est un ectoparasite de l’ordre des phthiraptères. Visible à l’oeil nu, il est de couleur grise ou brûnatre et mesure de 1 à 3 mm de longueur.
Anatomie du pou gris
Continuons la carte d’identité de ce vilain parasite. Le pou gris possède 3 paires de pattes, donc 6 pattes. Cela le différencie du pou rouge qui est par définition un acarien car possédant 8 pattes en tout.
Il a un corps aplati, une tête large et des pièces buccales adaptées pour mâcher (d’où son nom).
Mode de vie du pou gris
Il ne se nourrit pas non plus de sang comme son homologue le pou rouge. Seulement des protéines contenues dans les peaux mortes et plumes de poules !
On le retrouve donc exclusivement sur la peau de vos poulettes, entre les plumes. De préférence aux endroits où le bec de son hôte ne pourra pas l’atteindre :
- autour du cloaque,
- sous les ailes,
- sur le cou.
Reproduction du pou gris
Le pou broyeur va pondre ses oeufs à la base de la tige des plumes. Les nids ressemblent à des boules grisâtres et calcaires. Vous ne pouvez pas les rater !
Notez qu’une femelle pou va pondre entre 30 et 60 oeufs par ponte. De quoi envahir rapidement le poulailler si vous ne réagissez pas à temps.
Pourquoi les poux gris envahissent-ils votre poulailler ?
Plusieurs facteurs favorisent l’arrivée des poux broyeurs au sein de votre poulailler.
- De mauvaises conditions d’hygiène : un environnement sale et mal entretenu est un terrain fertile pour les poux broyeurs. La saleté, les fientes et les plumes accumulées dans le poulailler offrent un habitat idéal pour ces parasites ;
- L’intégration de nouvelles poules : les poux gris sont très contagieux, il suffit d’accueillir une nouvelle gallinacée infestée au sein de votre cheptel pour que le mal se propage. D’où l’importance de mettre vos cocottes en quarantaine !
- La surpopulation : un poulailler surpeuplé augmente les chances de transmission des parasites. Assurez-vous alors que vos poules disposent de suffisamment d'espace pour vivre. La promiscuité a tendance à les stresser, raison de plus pour opter pour un plus grand poulailler.
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Comment reconnaître une poule souffrant d’infestation de poux gris ?
Les symptômes d’une poule infestée par des poux broyeurs sont les suivants :
- présence de plaies, croûtes, rougeurs, peau irritée et écaillée entre les plumes,
- présences de plumes abîmées,
- démangeaisons fréquentes, auto-piquage,
- vos poulettes se lissent plus souvent leurs plumes,
- stress et fatigue,
- infections de la peau si les plaies s’infectent,
- arrêt de la ponte.
Les poux gris aiment se cacher dans les endroits où le bec des poules ne pourra les atteindre. Après une inspection minutieuse de la peau entre les plumes de vos cocottes, vous devrez voir à l’œil nu ces vilains poux et leurs œufs.
Heureusement, soigner une poule infestée de poux gris est un jeu d’enfant si vous utilisez les bons produits.
Comment prévenir l’arrivée du pou broyeur mallophage ?
Eviter une infestation de poux gris chez vos volatiles est possible si vous prenez certaines mesures préventives.
1. Leur faire prendre des bains de poussière régulièrement
Les poules se débarrassent naturellement des parasites comme les poux gris en prenant des bains de poussière. C’est leur manière également de soigner leur plumage.
Elles s’ébrouent dedans pendant de longues minutes, se frottent. Et ressortent comme neuves !
Pour créer une baignoire de poussière, vous avez seulement besoin :
- d’un bac en plastique,
- et de la terre sèche.
Et le tour est joué !
Notre conseil bonus : saupoudrez de la terre de diatomée dans le bac à poussière. Les micro-organismes marins présents à l’intérieur vont tuer les éventuels parasites externes, grâce à leurs propriétés abrasives.
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2. Mettre en quarantaine les nouvelles poules
On l’a vu, la contagion se fait rapidement d’une poule à l’autre. Une solution préventive consiste à mettre dans une zone tampon chaque nouvelle poule pendant quelques jours. C’est le temps nécessaire pour vous assurer qu’elle soit bien saine avant de rejoindre le reste de la basse-cour.
C’est également une bonne pratique pour intégrer progressivement une nouvelle poulette et l’habituer à la hiérarchie en place.
3. Installer un filet anti-oiseaux
Vous constatez que des oiseaux s’infiltrent bien trop souvent dans votre enclos ? Sachez qu’il suffit que l’un d’entre eux ait des poux gris pour contaminer l’espace de vos poules.
La solution : installer un filet anti-oiseaux sur le grillage de votre enclos. Plus d’intrusion, plus de vol de nourriture dans les mangeoires !
4. Eviter la surpopulation au sein du poulailler
Nous l’avons vu également, un poulailler à la bonne taille par rapport à son nombre d’occupantes va réduire la propagation des poux.
Qui dit surpopulation dit promiscuité, stress, difficultés à maintenir une hygiène correcte au sein du poulailler.
La règle idéale est la suivante. Essayez d’offrir :
- au moins 0,20 m² par poule dans le poulailler,
- et au moins 4 m² par poule dans le jardin.
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